Indéniablement, cette réforme marque une importante avancée dans l’accès aux soins. Pour autant, cela ne signifie pas que les assurés n’ont plus rien à payer pour leurs lunettes, leurs prothèses dentaires ou leurs aides auditives, car l’offre « 100 % santé » reste limitée à certains équipements ou prothèses.
C’est à ce moment que les garanties et services associés entrent en jeu : pour les équipements « hauts de gamme », le reste à charge demeure dépendant du niveau de complémentaire santé choisi et des avantages offerts aux assurés.
Quelques exemples :
En optique, aucun engagement de qualité n’est imposé sur les verres, et la sélection de montures éligibles au 100 % santé est parfois limitée (17 modèles adultes et 10 modèles enfants, disponibles en deux coloris).
En audio, la sélection des équipements remboursables à 100 % est limitée. Un appareil de classe 2 plus performant (avec plus de canaux de réglage), sera à tarif libre donc sans garantie de remboursement à 100 %. Et certaines options très utiles, comme la batterie rechargeable, sont indisponibles sur les appareils de classe 1.
En dentaire, les prothèses et inlay-onlay en céramique, prothèses sur implants, ainsi que les prothèses céramo-métalliques sur molaires, demeurent dans le panier à tarifs libres. Il en va de même pour les soins esthétiques (blanchiment), l’orthodontie et la parodontie.