En janvier dernier, vous avez animé avec Philippe Gléran un séminaire dont l’objectif était d’échanger sur des pistes de réflexion et de priorisation. Quelles sont les premières pistes d’actions qui ont émergé ?
Après la phase de diagnostic, nous sommes passés, de septembre 2023 à janvier 2024, à une phase de mise en œuvre rapide d’actions concrètes au service de nos clients. Nous avons travaillé assidûment sur plusieurs chantiers. D’abord sur notre capacité à fournir une modélisation des risques « événements naturels » de nos clients Entreprises, aujourd’hui mais aussi à l’horizon 2050. Ensuite, sur les actions de communication que nous pouvons mener pour la prévention de ces risques naturels. Nous nous employons également à mieux comprendre ce que les questions liées à l’environnement peuvent impliquer en termes de responsabilité civile pour les entreprises. Sur notre activité « Construction », nous analysons aussi l’impact de nouvelles normes, des nouvelles réalités de ce marché comme la réutilisation de matériaux de déconstruction ou l’utilisation de nouveaux matériaux comme le bois. Autre chantier que nous avons ouvert : la question des risques techniques autour de l’hydrogène par exemple afin de proposer d’ici 12 à 18 mois des produits d’assurance adaptés. Enfin, nous souhaitons avoir une vision plus globale de la transition climatique pour mieux apprécier nos propres risques secteur par secteur. Nous pourrons ainsi mieux adapter nos modes d’accompagnement des clients Entreprises comme notre stratégie de souscription.