Des solutions sont proposées ou à l’étude pour répondre à cet enjeu climatique majeur. En France, le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) accompagne les territoires avec des applications pour connaître et gérer différents types de risques naturels (CRISI, Murex, Sismet, Digue 2020…). Au niveau européen, les systèmes d’information et d’alerte précoce de l’Union européenne surveillent des dangers tels que séismes, tsunamis, cyclones tropicaux, incendies de forêt et inondations. Objectif : assurer une planification, un suivi et une alerte précoce appropriés visant à atténuer les effets de ces catastrophes naturelles.
Parallèlement, en matière d’offres assurantielles, les avancées sont plus au moins développées selon les pays. Pourtant, l’enjeu est de taille : seul un quart des pertes économiques liées aux désastres climatiques est assuré dans l’Union européenne, selon la Banque centrale européenne et le régulateur européen des assureurs (Eiopa). Contrairement à l’Allemagne qui ne dispose d’aucun dispositif au niveau fédéral, la France et l'Espagne ont mis en place des modèles éprouvés en termes de couverture assurantielle mixte avec, pour la première, une prime additionnelle ouvrant droit à la garantie illimitée de l'État (dispositif Cat Nat) et pour la seconde, une assurance des catastrophes naturelles reposant sur une entreprise publique. In fine, seule la combinaison des actions du secteur de l’assurance, des politiques publiques et des innovations technologiques permettra de répondre au défi des catastrophes naturelles en Europe.