Si le développement de l’IA n’en est encore qu’à ses balbutiements, son usage s’avère déjà intéressant pour des tâches faciles à « processer ». Certaines activités du secteur de l’assurance s’y prêtent. C’est le cas de l’actuariat. « Dans le cadre de la prévision des sinistres, l’IA peut être très utile pour repérer de faux sinistres en répliquant des process utilisés par les humains », explique Jérôme Isenbart, directeur des Risques et de l’Actuariat de CCR Re. L’IA peut également apporter une valeur ajoutée via la lecture automatisée des documents et leur saisie simplifiée dans les systèmes de gestion.
De fait, les possibilités offertes par l’intelligence artificielle ne manquent pas. « L’IA “augmente’’ l’assureur et fait gagner du temps dans un monde de plus en plus risqué. Elle permet de mieux anticiper des risques couverts mais dont l’assureur n’a pas forcément la connaissance immédiate. Enfin, elle facilite, accélère et élargit le benchmark de la concurrence, permettant ainsi de mieux s’adapter aux conditions de marché », souligne le directeur des Risques et de l’Actuariat de CCR Re.